Grand Cul-de-sac Marin : un trésor écologique au cœur des Caraïbes

Grand Cul-de-Sac Marin

Le Grand Cul-de-Sac Marin est une réserve naturelle classée par l’UNESCO comme Réserve Mondiale de la Biosphère. On y trouve plusieurs écosystèmes importants tels que les mangroves, les forêts marécageuses, les herbiers marins, couvrant une superficie d’environ 15 000 hectares, mais également des récifs coralliens d’environ 40 km de long aux fonctions écologiques très importantes.

Une biodiversité à protéger

Diverses visites sensibilisent à la conservation du Grand Cul-de-sac Marin, un lieu où coexistent de nombreuses espèces. De plus, la réserve est complétée par des récifs coralliens, eux aussi protégés. Cependant, il est possible de voir environ 900 espèces de flore et de faune à l’état sauvage. Vous avez ainsi la possibilité d’apercevoir des coraux, de nombreux mollusques et crustacés, des poissons et des oiseaux tropicaux.

Le Grand Cul-de-sac Marin compte également de nombreux îlets paradisiaques. Seule l’île Caret peut être amarrée. Son nom vient de la tortue qui s’y reproduit.

Ilet Caret

Une réserve naturelle exceptionnelle

Le Grand Cul-de-sac Marin qui relie le nord de Basse-Terre et le nord Grande-Terre, comprend une zone classée réserve naturelle depuis 1987. Ces zones sont classées « Zones humides d’importance internationale pour les oiseaux aquatiques » par la Convention de Ramsar depuis 1993 et font partie depuis 1994 de la réserve de biosphère de l’Archipel de la Guadeloupe.

La Réserve fait partie intégrante du Parc National de la Guadeloupe depuis 1991 et comprend six secteurs du lagon. La création de la réserve vise à protéger les écosystèmes fragiles et la biodiversité. L’un des objectifs est de permettre à tous les animaux de cette région de vivre et de se reproduire paisiblement.

Faune Grand Cul-de-Sac Marin

Côté terre, les zones de mangroves sont de véritables lieux de reproduction pour une riche faune d’oiseaux marins résidents et migrateurs, 255 espèces de poissons, tortues, coquillages, crustacés et reptiles.

Côté océan, 50 espèces de coraux servent de sanctuaires et de lieux de reproduction. Certaines îles du lagon sont totalement exemptes de présence humaine. C’est le cas des îlets Carénages, de l’îlet blanc ou encore de l’îlet à Fajou.

Un aquarium grandeur nature

Un grand récif corallien de 25 km de long qui complète le Grand Cul-de-sac Marin fait de cet espace unique une véritable pépinière de vie aquatique. En raison de l’excellente biodiversité de la région, le fond marin regorge de nombreuses espèces de poissons.

Tortue Caret

La tortue de mer Caret, très fertile, qui est en danger critique d’extinction, se reproduit sur les plages de l’île à divers moments de l’année. Non seulement les oiseaux, mais aussi les crabes, les mollusques, les étoiles de mer et les concombres de mer vivent ici.

Une flore luxuriante, calme et sereine

L’écosystème du lagon et la biodiversité qui en résulte sont si riches qu’ils constituent un atout majeur de la Réserve Naturelle du Grand Cul-de-Sac Marin, dont l’équilibre assure la pérennité des espèces végétales et animales. Ainsi, la végétation tropicale et les plantes rares composent encore la flore de cette île enchanteresse.

Une réserve naturelle à cœur ouvert

Le Grand-Cul-de-Sac Marin :

Le Parc national des Îles de Guadeloupe et sa réserve naturelle accueillent toute l’année les amoureux de plongée. Fragile et forte à la fois, cette zone d’environ 135 000 hectares se navigue, se découvre « en pleine conscience » pour en préserver ses trésors.

Poissons - réserve naturelle

Récit d’une excursion contemplative :
Baie-Mahault

Rendez-vous à 8h30 à la marina de Baie-Mahault. Au petit matin, la vue est divine. Bordée de nature et d’arbres tropicaux, la barrière de corail et les petites îles environnantes protègent le lagon des vagues. L’eau y est toujours plate et calme. Le catamaran Azimut est atteignable avec un petit zodiac. L’équipe hisse les voiles, cap au nord, direction une épave de sucrier qui alimentait la distillerie d’Arbousier. Ce chalan s’est échoué sur la barrière de corail en 1989. Noté à 1m20 de profondeur sur les cartes, il est très largement visible sous les eaux transparentes. Nous sommes invités, avec
palmes, masques et tubas à découvrir le site et ses nouveaux habitants : des nombreux poissons tropicaux.

L’îlet Caret

La deuxième étape est l’îlet Caret pour un apéro les pieds dans l’eau. Une belle occasion pour les enfants et ceux qui redoutent les fonds de barboter dans cette piscine naturelle. Ce petit stop permet d’échanger avec les responsables de l’excursion et ainsi d’apprendre que cet îlet porte le même nom que les tortues Caret qui viennent pondre une fois par an dans le sable.

L’îlet Fageou et la barrière de corail 

Dernier stop de la journée entre l’îlet Fageou et la barrière de corail. L’équipe prend soin de poser l’encre sur une bouée pour éviter le dragage des fonds. Ici, nous sommes dans la zone au cœur du parc de la réserve donc les jets ski et la pêche sont réglementés. Cette zone est délimitée par un balisage spécial : balises jaunes avec une croix de Saint-André. « On a tous besoin de sens pour vivre, nous c’est le respect de l’environnement » explique le capitaine. Pendant que l’équipe prépare le déjeuner, nous partons à la découverte d’une véritable forêt tropicale des mers. Un des écosystèmes marins les plus spectaculaires
qui abritent des milliers d’espèces animales et végétales. De nos yeux ébahis, nous rencontrons des poissons chirurgiens, perroquets, papillons, barracudas mais aussi polypes (coraux de tailles immenses) où vont souvent pondre  certaines espèces à l’abri des prédateurs. L’un des meilleurs spots de plongée, le point de l’îlet Fageot permet de voir, juste en snorkeling, une diversité de poissons colorés très facile d’accès. Avantage non négligeable, ce site est difficile d’accès car il faut se frayer un chemin entre les patates de corail. De plus en plus, des mesures de protection sont mises en place pour maintenir le niveau de population et l’état actuel de l’eau. À vous cette très belle excursion accessible à tous, toute l’année, tous les jours pendant la période touristique.

* à partir de 85 € par personne.

L’art du bronzage

Comment dorer sa peau (et la maintenir hâlée) sans passer par la case coup de soleil ? Trois conseils d’expertes à suivre à la lettre.

Bronzage plage Île de Guadeloupe

Éviter les coups de soleil !

«Appliquez de la crème solaire avec un indice de protection adapté à votre phototype. Il faut le faire au minimum toutes les deux heures et après chaque baignade et utiliser une crème biodégradable et respectueuse des milieux marins. On évite aussi de s’exposer au moment où le soleil est le plus intense (entre 12h et 16h).» Laure Calvel, Directrice Lancaster

Manger équilibré !

«Pour préparer votre peau au bronzage, faites une cure de bêta-carotène ! Riche en antioxydants, cette “provitamine A” va stimuler la production de mélanine et agir contre le vieillissement cutané. Cap également sur tous les aliments de couleurs orange comme les patates douces, les carottes, les abricots, mais aussi les épinards et la mâche !» Cécile Espinasse, Chef de rubrique beauté

Se huiler après la douche !

«Comme le monoï ne contient aucun filtre, je l’applique le soir, à la sortie de la douche. Sur peau humide, il se transforme en émulsion, s’étale bien et pénètre mieux pour prolonger votre bronzage. Bourré d’acides gras et de vitamine E antioxydante, c’est le remplaçant tout trouvé de mon lait pour le corps habituel.» Jeanne Dréan, Rédactrice beauté

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